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hollevout blog
9 septembre 2020

Gazette des Arts

(...) Sous des airs d’éternel adolescent un peu boudeur, se cahe un artiste franc, sincère et généreux dont l’œuvre colorée et émouvante, proche de l’art modeste, révèle une sbtile complexité. Quelle que soit la forme d’art choisie - Philipe Hollevout sait tout faire (peinture, dessin, BD, vidéo, musique...) - l’important est de captiver le spectateur, de raconter une histoire et de provoquer surprise et étonnement. La capacité à se surprendre et à se réinventer est ce qui motive Philippe Hollevout. Loin d’être un artiste solitaire enfermé dans son atelier, Philippe Hollevout arpente et vit le monde et c’est cette vie, avec son lot d’aléas, de hazards et de rencontres, qui nourrit son œuvre. D’ailleurs, pour parler de lui, l’artiste parle surtout des autres, en particulier de sa famille et de ses amis qui l’inspirent au quotidien. Comme Lucien, son petit garçon, qui est au cœur de sa fresque de Wambrechies.
De son enfance passée en Afrique, il aconservé une passion pour l’art de la fresque et surtout cette idée que la peinture peut être jolie et utile, et qu’il n’y a nul besoin de la sacraliser. Au contraire, il faut s’en servir pour faire passer son message au plus grand nombre. Une culture vibrante, un langage didactique, l’utilisation des trois couleurs primaires qu’il mélange au gré de ses envies et qu’il cerne au noir et blanc, un rapport physique, quasi charnel à cette couleur qu’il faut appliquer vite et sur de grandes surfaces, une grande liberté... c’est tout cet héritage africain qu’il retranscrit dans ses fresques et dont les masques sont ici les témoins (...) 

Extrait de la gazette des Arts mars 2019
Juliette Courtois

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